Cette ville française est la pire en cas de canicule - le risque de mortalité y est le plus élevé
L'été approche et le mercure devrait donc commencer à grimper. Espérons que l'Hexagone ne soit pas traversé par des épisodes de canicule intenses. D'ailleurs, c'est bien en France que le pire des scénarios pourrait se produire en cas de fortes chaleurs...
Si les Français attendent tous l'été, ses couchers de soleil et ses après-midis à la plage, avec impatience, l'Hexagone se passerait bien de nouveaux épisodes de canicule. Il faut dire qu'en 2024, les fortes chaleurs avaient effectivement provoqué pas moins de 3 711 décès au cours de l'été. Pire, en 2022, les trois vagues caniculaires consécutives avaient entraîné la mort de plus de 11 000 personnes dans le pays. Et, avec le réchauffement climatique, ce genre d'évènements météorologiques pourrait être amené à se reproduire fréquemment. D'ailleurs, les nouvelles ne sont pas bonnes puisque le mercure ne cesse de grimper en France… Tout au long de l'année !
À en croire la science, il existe une grande ville française dont les habitants devraient s'inquiéter particulièrement de leur sort. Car, en analysant les données de 854 villes européennes, une équipe de chercheurs britanniques a récemment dressé un constat effarant. En comparant les relevés météo, les différents types d'infrastructures et la population de chaque métropole, ils ont pu estimer les risques de surmortalité de chacune d'entre elles.
Et, comme le rapporte la revue scientifique Futura Sciences, c'est bel et bien en France que le pire scénario se déroulera en cas de forte canicule… À Paris pour être tout à fait précis ! Au contraire, Londres, la capitale britannique, est quant à elle particulièrement touchée par les vagues de froid qui peuvent, elles aussi, être dévastatrices.
Mais pourquoi la capitale française est-elle plus impactée par la canicule que d'autres villes européennes ? Pour le moment, les chercheurs avancent deux facteurs : son urbanisation inadaptée à la chaleur et la vulnérabilité de sa population. D'ailleurs, l'Institut Paris Région estime que "l'on peut observer des écarts importants de température entre Paris et les zones rurales (jusqu'à 10 °C lors de la canicule exceptionnelle de 2003)". Résultat : c'est à Paris que l'on a le plus de risques de mourir de chaud en Europe, ces prochaines années… Fuyez !
